mardi 30 janvier 2018

[littérature] Mes lectures du moment : # 1



Introduction à ma partie "Mes lectures du moment"

Depuis plusieurs années, j'écris sur quasiment toutes mes lectures. C'est une démarche que j'ai eu envie de faire, à la fois pour travailler mon écriture régulièrement, et parce que cela me sert de mémo, un mémo que je peux reparcourir régulièrement. Jusque-là, ces compte rendus, je ne les faisais que pour moi-même sur mon tumblr : http://lecoindejodie.tumblr.com/tagged/mes-lectures-du-moment

Mais ce mois ci, j'ai décidé d'ouvrir un blog, donc je change de plateforme. Je vais donc écrire pour les autres. Du moins s'il y en a que cela intéresse. Je ne pense pas que cela modifiera beaucoup la nature de mes écrits, mais peut-être qu'il y aura parfois quelques personnes pour réagir. On verra.
Ce ne seront pas toujours des avis très développés, puisque les livres que je lis ne m'inspirent pas toujours à ce point. Mais j'écrirai toujours au moins quelques mots.

C'est parti pour mon premier!





Mes lectures du moment : # 1

Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? de Pierre Bayard (2007)

Résumé : Il s’agit d’un essai dans lequel Pierre Bayard, professeur de littérature, énumère tout d’abord différentes situations qui pourraient être ambarrassantes en tant que non-lecteur puis il explique comment on peut s’en sortir. Enfin, il démontre qu’il peut être très passionnant de parler à propos d’un livre que l’on n’a pas lu, surtout si la personne à qui l’on parle ne l’a pas lu non plus.
Pour étayer sa démonstration, il se base sur des exemples littéraires pour lesquels il indique s’il les as parcourus, oubliés ou encore s’il ne les connaît pas.

Mon avis : Ce titre paradoxal rend curieux, il est là pour nous titiller, forcément. Et si l’auteur fait preuve de beaucoup de décomplexité par rapport à ça, son fonds reste sérieux.
J’ai trouvé cette lecture pertinente, ce livre vise en premier lieu à nous délivrer du sentiment de honte par rapport à la non-lecture. Dans notre société, on a souvent des difficultés à admettre qu’on n’a pas lu un livre, en particulier si c’est un classique que tout le monde est censé connaître.
L’auteur explique que la non-lecture est un concept qui nous touche tous, grands lecteurs ou non, puisqu’en choisissant de lire un livre en particulier, il y en a des milliers d’autres que l’on ne lit pas. Par ailleurs, au fil du temps, ou oublie toujours peu à peu les livres que l’on a lus, c’est un processus ineluctable. Dans quelle catégorie classe-t-on ces livres là ? Ne s’apparentent-ils pas à de la non-lecture au final ? Il y a également les livres qu’on a l’impression d’avoir lus, car on en a entendu parler ou vu des adaptations.

Bref, je ne suis pas là pour reprendre tout le fil de sa pensée, mais j’y ai trouvé des aspects intéressants. J’ai aussi aimé sa démarche qui consiste à indiquer, à chaque fois qu’il fait une référence, qu’il ne la connaît que partiellement (voire pas ou plus). Ce qui a priori est le cas pour tous les professeurs. Il n’est pas possible de tout avoir lu surtout lorsqu’il s’agit d’oeuvres denses comme Ulysse de Joyce ou A la recherche du temps perdu de Proust qu’il cite en exemple.

Pour parler de moi, je me suis beaucoup reconnue dans le cas de Montaigne, qui prenait des notes régulièrement sur ce qu’il lisait et même sur ce qu’il écrivait, car il craignait d’oublier.
Et puisque je m’intéresse à l’objet du livre, à la meilleure façon d’en parler et d’échanger à son propos, tout en ayant conscience que la production littéraire est gigantesque et que ma mémoire est bien souvent défaillante, un livre sur ce sujet ne pouvait que susciter ma curiosité et me plaire. Ce que nous dit Bayard, c’est qu’être cultivé ne veut pas forcément dire avoir lu un livre mais savoir le situer par rapport aux autres. Il dit bien évidemment encore beaucoup d'autres choses, mais c'est sur ce point que je m'arrête, en laissant la surprise de découvrir le reste à ceux que cela intéresse.


dimanche 28 janvier 2018

Sommaire

Dramas

Dramas coréens

Dramas chinois


Cinéma

Films occidentaux

Films américains  

Film de la semaine 2018


Littéraure

Mes compte rendus du moment

[cinéma] Semaine 4 : Le film de la semaine 2018


Je savais que ce moment allait arriver. A force de voir beaucoup de films, forcément, à un moment donné, je n'arriverais plus à sélectionner un seul bon film par semaine.
Exceptionnellement, donc, parce que j'ai vu 3 excellents films cette semaine, je vais répondre sur mon blog, car ma réponse serait trop longue sur Twitter. Je n'ai pas envie d'en choisir un aux détriments d'un autre! Ma vie est si difficile.

1. 3 billboards de Martin McDonagh (2018)






L'histoire : Après des mois sans que l'enquête sur la mort de sa fille ait avancé, Mildred Hayes prend les choses en main, affichant un message controversé visant le très respecté chef de la police sur trois grands panneaux à l'entrée de leur ville. (source : Allociné)

Pourquoi j'ai aimé ? Parce que ça fait plaisir de revoir Frances McDormand, une excellente actrice, d'âge mur. J'espère qu'elle gagnera l'oscar, c'est tellement mérité. Les seconds rôles sont excellents aussi. C'est vraiment mon film à prestations de la semaine.

2. Vous ne l'emporterez pas avec vous de Frank Capra (1938)





L'histoire : Après avoir fait fortune, le vieux Vanderhof est devenu un sage en pensant que l'argent ne fait pas le bonheur. Il vit entouré de ses petits-enfants et de ses domestiques, pour le moins originaux. Mais voila que sa petite-fille Alice tombe amoureuse de Tony Kirby, le fils d'un homme d'affaires. Si Alice et Tony s'aiment, ce n'est pas le cas des Vanderhof et des Kirby, qui n'ont pas réellement la même conception de la vie. (source : Allociné)

Pourquoi j'ai aimé ? Parce que j'aime toujours les films de Frank Capra, parce que ses héros sont toujours des êtres profondément gentils, parce que ce film en particulier est un film qui rend heureux, un vrai médicament contre la déprime, ce qui fait un bien fou.

3. The Greatest showman de Michael Gracey (2018)






L'histoire : The Greatest Showman célèbre la naissance du show-business et l’émerveillement que l’on éprouve lorsque les rêves deviennent réalité. Inspirée par l’ambition et l’imagination de P.T Barnum, voici l’histoire d’un visionnaire parti de rien qui a créé un spectacle devenu un phénomène planétaire. (source : Allociné)

Pourquoi j'ai aimé ? Parce que les comédies musicales c'est le bien! Surtout quand on a des interprètes aussi géniaux que Hugh Jackman, Zac Efron et Keala Settle (pour ne citer qu'eux). On a des scènes musicales absolument époustouflantes. On vit dans un monde merveilleux dans lequel le contact avec le feu ne procure aucune brûlure. Encore un film qui apporte du bonheur dans notre quotidien. Et qui nous pousse à écouter ses chansons en boucle à la sortie du cinéma.


samedi 27 janvier 2018

[critique] [kdrama] It's okay, that's love




Résumé : Jang Jae Yeol est un écrivain et un DJ de radio qui souffre de troubles obsessionnels compulsifs. Un jour, il fait un débat télévisé avec Hae Soo, psychiatre en première année. Hae Soo a un rapport très négatif envers les relations amoureuses.
Après un concours de circonstances, ils vont devenir colocataires. Peu à peu ils vont en découvrir plus l'un sur l'autre et sur le fait que les soucis liés à la santé mentale de Jae Yeol sont plus graves que ce qu'ils pensaient.

Mon avis : Tout d'abord, pourquoi ai-je commencé ce drama, alors que je n'en avais entendu parler nullepart ? Pour plusieurs raisons ! La première c'est que j'ai lu sur le blog de Luthien que No Hee Kyung, la scénariste de ce drama, sera mise en avant cette année et que je n'avais toujours pas vu de drama d'elle. De plus, j'aime énormément Gong Hyo Jin. Mais, chose paradoxale, même si je l'aime beaucoup, je n'avais encore jamais vu de drama en entier avec elle. Quelle honte ! Il était temps de rattraper ça. Et puis le sujet des maladies mentales m'intéresse. Et, enfin, il était disponible sur Netflix. C'est une super raison, non?


Alors je me suis lancée ! Et ça a été une bonne surprise. Le gros point fort du drama est pour moi ses acteurs et ses personnages. Les deux principaux ainsi que tous les secondaires. Je n'avais vu Jo In Sung que dans quelques films, je le découvre maintenant autrement, je l'ai trouvé très juste dans son jeu. Son personnage au démarrage est certes le cliché du Don Juan arrogant qu'on voit dans plein de dramas (et chose peut-être étonnante cela ne m'a pas dérangée tant que ça), mais très vite il devient plus complexe et intéressant. Gong Hyo Jin est parfaite, je n'ai rien à dire de plus. Ils sont très bien entourés par différents acteurs que j'aime beaucoup, notamment Lee Kwang Soo (que j'ai découvert dans le drama The sound of your heart que je continue à recommander au passage. Il est drôle, il est court, donc il n'y a aucune raison pour ne pas le regarder), Kim Mi Kyung (qu'on ne présente plus!) et Ms « Kim Bok Joo » dans son tout premier rôle, et d'autres encore. Ils se révèlent tous attachants. Et même si certains surjouent un peu par moments, je les aime quand même malgré tout. Tous. Pas de méchant dans ce drama, ouf !



Le deuxième point positif est le traitement des maladies psychiatriques. J'ai trouvé que, contrairement à un certain nombre d'autres dramas, ce sujet est abordé avec une grande ouverture d'esprit vis-à-vis des personnes malades. A chaque nouveau patient, on a d'ailleurs droit à une description à l'écran de ce que sont ses symptômes. On ne se moque pas d'eux et ils ne sont pas perçus comme des fous, c'est même le contraire, car à chaque fois que quelqu'un ose parler de folie, la personne visée est immédiatement défendue. Je reste tout de même humble sur ce sujet. Je suis ignorante dans le domaine de la médecine donc je ne sais pas à quel point le drama est réaliste, véridique ou non. Comme nous sommes dans un divertissement, j'imagine qu'il ne l'est sans doute pas totalement. Mais je salue le respect que la scénariste a envers les personnes atteintes de troubles psychiatriques.
Enfin, le dernier point positif de ce drama que j'ai envie de soulever est son équilibre bien maîtrisé entre d'un côté le sujet grave des maladies mentales, et de l'autre côté le ton léger, coloré et amusant d'une rom com. J'avais quelques craintes, mais au final j'ai trouvé que cela fonctionnait très bien.
Enfin, encore (mais je trouve que ça va avec), j'ai énormément apprécié le développement de la romance. Elle commence par des disputes comme dans beaucoup de dramas, sauf que ça ne dure pas longtemps et qu'on évolue vite vers autre chose. J'ai particulièrement aimé SPOILER qu'ils se mettent ensemble dès l'épisode 4 ou 5. FIN DU SPOILER Ils ne jouent pas au chat et à la souris pendant tout le drama. Ils s'aiment et le font rapidement savoir. Et l'alchimie est bonne entre les deux acteurs, j'y ai vraiment cru à leur couple. Je ne les oublierai pas de si tôt.
Un drama que je recommande donc chaleureusement. On passe un bon moment. C'est tout à tour drôle et émouvant, on ne voit pas le temps passer. C'est tout ce que je demande pour passer un bon moment.

mercredi 17 janvier 2018

[introduction] création de mon blog

Et voilà! L'histoire est en marche! Oui, après tant d'hésitations, après l'intervention de personnes adorables qui ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour me pousser à passer le cap (en particulier Angel et Fleya que je remercie chaleureusement), je me suis enfin décidée! C'est à minuit, en cette nouvelle année 2018, que je me décide enfin à ouvrir mon blog.

Je suis quelqu'un qui aime plein de choses : cela va des dramas à la lecture en passant par le cinéma : que ce soit bollywood ou les vieux films américains, les films d'auteurs ou encore les thrillers ultraviolents coréens, je suis en mesure d'apprécier à peu près tous les genres. J'ai aussi une très grande passion, ma plus ancienne passion puisqu'elle date de plus de 20 ans : le théâtre! J'aime en lire, j'aime en regarder, et surtout plus que tout j'aime en jouer. En espérant tomber sur d'autres passionnés, je tâcherai d'écrire un peu dessus également.

Je ne sais pas dans quelle mesure je parlerai de tout ça ici. C'est le problème d'avoir des goûts si larges : si je commençais à énumérer ici tout ce que je regarde et lis, je n'en finirais plus. Je pense donc que je sélectionnerai au fil du temps les oeuvres qui m'inspireront le plus pour écrire (ce ne seront pas forcément celles qui me plaisent le plus, d'ailleurs, comme peut en témoigner ma toute première critique de drama). Mais voilà, j'espère que les quelques visiteurs qui passeront par ici y trouveront leur compte, ou du moins un minimum de plaisir, de satisfaction ou que sais-je d'autre.

Pour égayer un peu cette introduction, voici des beaux sourires d'oppas chéris!


[critique] [cdrama] Game of hunting



Résumé : Nous suivons l’ascension de Zheng Qiu Dong dans le monde de la finance à travers ses échecs et les pièges mis en place par ses adversaires ainsi que ses histoires d'amour malheureuses, alors que son souhait utlime est de devenir un chasseur de tête à succès, une élite de la finance.



Mon avis : Je me spécialise dans les critiques de dramas que personne ne regarde ! Première question (elle est facile), pourquoi personne n'a regardé ce drama ? Une histoire qui se passe dans le milieu de la finance, ouhhh ça fait rêver ! Deuxième question, pourquoi me suis-je lancée dans un drama chinois sur un thème aussi peu attrayant ? Easy ! Comme certains diraient « parce que Kimu » comme argument ultime (et ils ont bien raison), eh bien moi je réponds « parce que Hu Ge ». Eh oui, j'ai découvert Nirvana in fire plus tôt dans l'année grâce à Fleya et ça a été un véritable coup de foudre. Et comme toujours, quand je deviens fan d'un acteur, j'ai très vite exploré sa filmographie. Et si je n'y ai trouvé aucun véritable coup de foudre, il y a quand même eu quelques œuvres sympathiques, mais toujours dans le style historique. Donc, si j'ai attendu avec beaucoup d'impatience Game of hunting, c'est parce qu'il constitue un tournant dans sa carrière : enfin un drama moderne ! (En fait il y en avait eu quelques uns avant mais ils n'ont pas marqué les esprits). De plus, ce drama a été tourné en 2015, mais pour des problèmes de droits d'auteur, il n'est finalement sorti que cette année, ce qui a rendu l'attente de sa diffusion encore plus fébrile. Et puis j'avais entendu que Hu Ge s'était beaucoup impliqué dans ce projet, il a lui-même dit y avoir délivré sa performance la plus éprouvante, alors forcément ça rend curieux. Enfin, il s'agit du dernier drama que l'on pouvait visionner de Hu Ge avant la longue pause de deux ans qu'il s'accorde aux USA pour faire des études. Pour toutes ces raisons uniquement en rapport avec Hu Ge, je me suis lancée dans cette aventure.
Qu'est-ce qui m'a frappée dès le départ ? Le réalisme du drama et le fait que tout tourne autour du personnage de Hu Ge. Le drama est donc très sobre et sérieux que ce soit au niveau de l'histoire, de la réalisation ou des couleurs. Amateurs de fictions rocambolesques et esthétiques, de belles romances, de belles couleurs, fuyez. On suit la vie de personnages dans leur vie de tous les jours, tout simplement.
Hu Ge est très central dans ce drama,  il est dans quasiment toutes les scènes. Pour moi, en tant que fan, c'était forcément un grand bonheur. Mais je préfère le spécifier, car c'est une caractéristique de ce drama, et peut-être que d'autres préfèrent les dramas qui ne se centrent pas sur une seule personne, mais qui laissent davantage place à des personnages secondaires et à une héroïne. Alors, certes une héroïne il y en a une, mais elle a beaucoup moins d'importance, d'autant plus que Qiu Dong connaîtra plusieurs histoires d'amour.

La première partie du drama m'a beaucoup plu. J'ai aimé qu'on nous montre un personnage très humain avec beaucoup de défauts et de faiblesses qui lui coûteront cher.
Mon enthousiasme est retombé durant la deuxième partie pour deux raisons : Tout d'abord, l'histoire m'a moins intéressée. On entre dans une phase moins prenante dans laquelle SPOILER ça y est, Qiudong est arrivé à une bonne position dans son travail, il essaie juste maintenant de trouver les meilleurs clients possibles. FIN DU SPOILER Je trouvais la partie sur son ascension, avec ses hauts et ses bas bien plus palpitante.
Et puis, comment faire une critique de ce drama sans parler du problème de la représentation des femmes, et d'une en particulier. Les amoureuses de Qiu Dong sont au nombre de trois. Je les ai bien aimées, mais on ne peut pas dire qu'elles aient beaucoup de caractère. Sauf peut-être la deuxième, mais j'ai trouvé la conclusion de son arc un peu nulle et du coup elle perdait d'un coup tout l'intérêt qu'on pouvait avoir pour elle. Dommage.
Et j'en viens au point le plus problématique du drama pour moi. Je n'ai toujours pas parlé du deuxième personnage le plus important du drama après Hu Ge (que voulez-vous, pour moi il n'y a que lui). Il s'agit de Lin Bai, un personnage qui deviendra l'ami de Qiu Dong et qui l'aidera dans son travail. Il est joué par Chen Long qui jouait le formidable général Meng Zhi dans Nirvana in fire, et j'étais très contente à l'idée de le retrouver auprès de Hu Ge dans ce drama. Or il se trouve que son personnage est marié. Pendant toute la première partie, on a juste cette information, mais on ne voit pas sa femme, il semble d'ailleurs ne pas spécialement vouloir la présenter (comme s'il en avait honte?). Et quand elle apparaît, on nous présente une fille un peu bébète, qui rigole sans cesse devant des émissions de variété et qui est accro aux potins, ce que ne cesse de pointer du doigt avec condescendance son mari tout au long du drama. Donc il est condescendant, il la juge et on lui donne raison en nous la montrant ainsi. De plus, c'est une bonne petite ménagère, toujours au service des hommes quand ils sont en train de parler affaires. J'ai noté deux scènes que j'ai trouvées révoltantes sur ce couple, une surtout, et encore plus lorsqu'on sait qu'elle était purement gratuite (elle était totalement inutile à l'intrigue alors pourquoi le scénariste a jugé bon de l'écrire?). Je ne les détaillerai pas car ma critique serait trop longue, en tout cas ce couple m'a de façon générale dérangée, je n'aimais pas regarder leurs scènes. Alors heureusement on ne les voyait pas trop souvent, mais quand même suffisamment pour m'énerver.
De façon générale, je trouve que les hommes ont peu d'égard pour les femmes dans ce drama, même si en dehors de ce couple, c'est beaucoup plus discret. C'est plus un sentiment que j'ai, ou une ou deux répliques par ci par là. Et peut-être est-ce une peinture réaliste de la position des femmes en Chine ? En tous les cas ça reste un peu malaisant pour moi.
Et on en arrive au dernier arc du drama que je qualifie lui de totalement déroutant ! Je n'ai jamais vu ça ailleurs à tel point que je ne sais pas du tout quoi en penser, j'étais perplexe tout au long. Et puis tout à coup, c'était la fin et je ne l'ai même pas vue venir !
Donc voilà, un drama inégal avec certains aspects dérangeants, d'autres qui laissent perplexes. Je ne le recommande pas particulièrement, non. Est-ce que je regrette de l'avoir vu ? Je ne sais pas, disons que, malgré les déceptions, j'en tire quand même sa principale qualité : Hu Ge (comment ça je me répète?). Et comme c'est l'unique raison qui m'a poussée à regarder ce drama, alors je trouve que c'est pas si mal. Il livre effectivement une très bonne prestation. Je ne sais pas si je trouverai les mots pour dire tout le bien que je pense de cet acteur. On sent qu'il a tout donné, il lâche tout. C'est un acteur qui pour moi sort vraiment du lot, car il ne se base pas sur un physique de mannequin mais sur une sincérité de jeu que je trouve assez exceptionnelle. Ici, son personnage subit de nombreuses déconvenues, et le voir pleurer ou même simplement en détresse brise le cœur. Je continue donc d'avoir beaucoup d'amour pour lui et je guette avec impatience son retour encore lointain à Dramaland. Ai-je gagné le droit au titre de fan number one de Hu Ge?^^



[littérature] Mes lectures du moment : # 4

Mes lectures du moment : # 4 Mademoiselle Alice qui inventa le cinéma de Sandrine Beau et Cléo Germain (2016) Résumé : biograph...